Top ou pas topless ?

Karolina Kurkova

– « Tu fais seins nus, toi ? »

On est loin des sixties où des féministes américaines avaient jeté – et  non brûlé – des soutien-gorges et des talons aiguilles dans « la poubelle de la liberté » pour signifier la fin des carcans et des pièges de la féminité : « Regardez plus loin que nos balconnets ! ».

Aujourd’hui, si on enlève le haut, ce n’est pas par idéologie féministe !

« Je me la laisse pousser ? »

Est-ce en souvenir du « mec au cigare » dont le poster ornait le mur de la chambre de leurs petites amies que les garçons se mettent à revendiquer la barbichette ?

Depuis quelque temps, le poil (re)pousse au pays des mannequins, chanteurs, comédiens. Dans la rue aussi, on croise de plus en plus de barbus. Est-ce le moment de conseiller à Jean-Eric de se la laisser pousser ?

Une tête chercheuse

Mireille ©François Jorez

Ne pas ressembler à tout le monde. Se démarquer par un style fort et unique. Oui ! Mais quand on est entouré d’enseignes clones qui proposent le même look, pas toujours facile de revendiquer une mode personnelle.

Il faut (savoir) jongler entre basiques,trouvailles de friperies, vêtements de créateurs… Fouiner dans les boutiques multi-marques et les sites qui dénichent des pièces rares (comprendre pas dupliquées à des milliers d’exemplaires). C’est le job de Mireille, la fondatrice de JNSQ, e-boutique élégante et éclectique.

Sur la plage, on fait la grève du style ?

Edita Vilkeviciute

Quelle blague ! Et puis quoi encore ?

Et pourquoi ne pas sortir la casquette Heineken, le t-shirt I love my crédit agricole et les sandales à scratch pendant qu’on y est ? Réponse : parce qu’on n’est pas payé(e) pour faire de la figuration dans Camping 3.

Que fait un homme qui a chaud au bureau ?

Leonardo par Daniel Kaminsky

Devant ma fenêtre, un immeuble transparent. Des bureaux remplis d’hommes et de femmes très sérieux. Des cases en verre. Je vois tout. On se croirait dans un film de Tati. Depuis plusieurs semaines, ils souffrent. Sortent prendre l’air sur la terrasse et regagnent leurs bureaux spacieux où on sent qu’il fait moite.

Lorsque la clim’ est en panne, le costume-cravate ruisselant envie nos blouses de mousseline et nos robes légères.

Comment aider le pauvre hère ?

J’ai la classe… un peu, beaucoup ?

Steve McQueen et Jacqueline Bisset dans Bullit. Un couple dont la classe folle me réjouit.

Depuis longtemps, j’avais envie de rédiger un billet sur ce qu’on entend par « avoir de la classe ». L’expression est un peu désuète, voire galvaudée. Waouh trop la classe…Ça veut dire quoi aujourd’hui ? Le côté bling-bling d’une robe à paillettes Gucci ou la simplicité d’un jean brut parfaitement coupé ? Je penche pour la deuxième option. Le naturel !

Va-t-en, on ne veut plus te voir !

Après le sac à dos, j’ai élu un deuxième mot interdit. Il se reconnaîtra. Vous aussi.

Il fait beau, il fait chaud et te voilà, toi, « cette chose interdite », vedette des dimanches après-midis au square ou des vacances en famille ou entre potes. Qu’est ce qui t’a pris de sortir du pire rayon de Bercathlon ? Tu étais si bien là-bas. A côté d’un t-shirt « haute respirabilité avec un taux de rétention d’eau faible » et d’une sandale à scratch « conçue pour la balade sur chemin facile avec peu de dénivelé ».

Je peux (encore) la robe « belle des champs »

Anja Rubik by Camilla Akrans for Vogue Japan

On l’aime (ou on la déteste) depuis notre premier poster de David Hamilton. Avec elle, on se voit courir dans les champs, ramasser des coquelicots, cueillir des fraises des bois, embrasser le palefrenier (doux et viril évidemment) sous un grand chêne…

Heu, quel âge as-tu, déjà ?

Ce truc que j’aime pas chez moi

© Anoush Abrar & Aimée Hoving pour "The Guardian"

Oui, vous savez, ce truc qui parfois donne envie de se cacher dans une meule de foin.

Pour certaines, c’est les fesses. Trop grosses, ça ballotte. Pour une autre, c’est le ventre. Détendu comme une pâte à pizza. Ou les seins. Y en a plus. Y en a trop. Ou les genoux. Cagneux, je suis interdite de jupe. Et les jambes pendant qu’on y est. Me manque dix centimètres.

On arrête de s’auto-saboter ?

Cette fois, je fais ma valise en 5 minutes

Achim Lippoth for imps&elfs

Tous les ans, je me promets que  je ne passerai pas plus d’une demi-heure à préparer mes bagages. Et je me fais avoir. Je transforme ma chambre en souk où sont dispersés shorts, t-shirts, blouses, sarouels, robes, sandales, romans… J’ai envie de tout prendre.

Trois heures plus tard, j’y suis encore. La peur de manquer ?

Je veux un sac pour l’avion

Photo : Nico, Harper's Bazaar Spain

Un truc en plus de notre valise. Un bagage à main pour l’avion, le train, le week-end… Pour y glisser les babioles – bouteille d’eau, bouquin, magazine, petite laine… – dont on ne peut pas se passer. Avant d’atterrir en vacances.

Pour deux heures d’eurostar. Ou 20 heures de vol.

Je fais quoi de mes gros seins ?

Gisele Bundchen

Arrgh, m’énervent parfois ceux-là… (dit mon amie P). Ils m’encombrent.

Bah oui, les gros seins, c’est sexxxxxy. Mais trrrrès compliqué à gérer. Surtout l’été. Surtout quand les hommes oublient de remarquer que vous avez (aussi) une tête (avec plein de trucs intelligents rangés dedans).

La ballerine, ça passe ou ça tasse ?

La ballerine 2010 n’est pas la ballerine 2006 ni la ballerine 1956.

Hop, voyage dans le temps (1956) : « Allo, Madame Repetto ? C’est Briiiiigitte. Brigitte Bardot. Je vais tourner « Et Dieu créa la femme » avec Trintignant et il me faut des ballerines. Vous m’en fabriquez ? »

Et voilà.