Un homme élégant

Francis Kurkdjian © N.Baetens

Mes envies de changer de parfum durent le temps d’un détour éclair dans un grand magasin ou une parfumerie d’aéroport. Je ne trouve jamais mieux que Rive Gauche ou Dioressence, des amis de très longue date.

Parfois, je tombe sur des senteurs exceptionnelles.  Des fragrances raffinées qui « sortent du lot ». Comme celles que crée Francis Kurkdjian : le bel homme à la chemise Dior à col inversé. Un surdoué.

Mais si, t’es cape !

©Inez Van Lamsweerde et Vinoodh Matadin, Vogue

Cape : vêtement sans manches qui se porte sur le dessus des autres. On en trouve sans ou avec capuche (le Petit Ecolier de Lu).

Poser une cape sur les épaules vous transforme en vampire (Dracula), petit sorcier (Harry Potter), Super Héros (Batman, Superman) ou Super Fashion Héroïne Hiver 2010-11 (vous… peut-être).

A la demande générale de quelques SFHH 2010-11, voici une sélection de ce vêtement élégant qui nécessite le port du sac porté main ou du panier (le Petit Chaperon Rouge).

Je fais quoi de sa bague ?

Pretty Woman

Il y a peu de temps, je prenais un café avec mon amie T quand je remarque sa jolie montre : « Oh ça, c’est le cadeau d’un ex. Je l’aime beaucoup. »

Quoi donc ? L’ex ou la montre ? Pas d’équivoque, T est mariée depuis 5 ans et n’éprouve plus aucun sentiment pour l’ex à la montre.

– « Et ton mari, il sait d’où vient ta montre ? »

– « Non. Ça le regarde pas. »

I want your shoes

© Numéro, Vivianne Sassen

Allo, docteur, c’est une maladie de collectionner les chaussures ? Le Dr Leleu, sexologue, consulté à ce sujet, m’a déjà répondu. Aucun traitement possible. Autour de moi, l’épidémie ne se calme pas.

Et ne comptez pas sur moi pour vous fournir l’antidote !

Woody Allen lit-il Mode Personnel(le) ?!

Quel est le secret d’une journée réussie ? Je répondrais : « le jour de sortie d’un Woody Allen ». Ça tombe bien puisque sort aujourd’hui son « Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu ».

Mr Allen n’est peut-être pas le plus grand cinéaste du monde mais pour moi, c’est un bonbon. Ses films ont tous le même goût aigre-doux et j’ai toujours envie d’en reprendre un.

Porter le camel sans mémériser

Avec la tendance « CAMEL » de cet hiver, vous avez le choix entre deux options :

a) Faye Dunaway dans, au choix, l’Affaire Thomas Crown ou Bonnie and Clyde (hommage à Arthur Penn)

b) Mademoiselle Tapedur, votre vieille prof de philo de terminale (celle qui avait une verrue au menton et finissait ses phrases par un raclement de gorge).

Laquelle choisissez-vous ?…

Ceux que je regrette

©Alfredo Piola, Another Magazine - Backstage Lanvin

En ce moment autour de moi, dans les cabines d’essayage, dans vos commentaires, traîne l’idée du regret. Pas le regret style « je serais bien allé au cinéma avec toi » ou « j’aurais pas dû lui dire que j’étais marié ». Non, un regret plus poignant. De l’ordre de la nostalgie, de la tristesse, de la contrariété et surtout… de la frustration.

Le regret du vêtement que l’on n’a plus.

Affreux, n’est ce pas ?

La fille de ma bouche

©Baudouin

Je peux enfin mettre un visage sur « ma bouche » !

Quand j’ai rencontré Alice Hubert, la créatrice des bijoux éponymes, je portais ma bouche autour du cou. Un hasard ! En la saluant, je n’ai pas été étonnée : un mix entre une héroïne de Russ Meyer et Alice au pays des Merveilles. A l’image de ses créations.

Faut-il jeter le léopard ?

© Txema Yeste

C’est pas encore fini le léopard ? Oh que non ! On en croise encore et encore. Pour certaines, comme pour la marinière, ça frôle l’overdose.

Alors, on jette l’animal ?

J’ai plus l’âge à quel âge ?

© Francesco Carrozzini

Allez ma fille, maintenant que tu as 35 (40/45/…) ans, tu dois t’attacher les cheveux, arrêter la minijupe, les robes à fleurs, les vestes en jean, le ketchup, les salopettes, les baskets bariolées, les sonneries de portable idiotes, les t-shirts à motif, le perfecto, les oursons en gélatine, le boy-friend jean, les chaussures à paillettes, le slim…..

Et on oublie de rigoler aussi ?!

Monsieur est une dame

Madame "Monsieur"

Et pourtant Madame n’a rien d’un Monsieur.

Il était une fois, un parcours qui prend des chemins de traverse. Après des études de socio, Nadia Azoug se lance dans l’édition puis monte « le Cannibale Café » avec son chéri. Un jour, un client s’attarde. C’est Franky de la bande de Corpus Christi. Et le voilà qui parle bijoux à Mademoiselle Nadia. Le déclic !

C’est beau un homme à cheval

Je profite de mon escapade londonienne (à l’heure où vous me lisez, il y a de fortes chances pour que je sois ici ou là) pour vous laisser en bonne compagnie.

L’homme : Ignacio « Nacho » Figueras est né le 4 mars 1977 à Buenos Aires.

Il n’a rien d’un anglais mais il aime la mode. Ou plutôt, la mode l’aime.

London calling

Kate Moss © Mario Testino, Vogue uk

Ici Londres. La planète mode appelle la fashionista. Je répète : la planète mode appelle la fashionista.

A Londres, c’est la Fashion Week. Bus rouges, taxis noirs, Doc Martens jaunes, cheveux roses, bière rousse, thé vert… me voilà !

Pourquoi le regard de l’homme compte autant ?

© ToiletPaper Pierpaolo Ferrari

Pendant mes séances « relooking » avec des clientes,  se glisse très souvent un fébrile petit « Je me demande ce que mon mari va en penser ! ». Idem côté masculin : même s’ils se sentent juste dans leur nouvelle apparence, les hommes attendent avec impatience la réaction de leur chérie. « Pourvu qu’elle ne me trouve pas trop beau ! »

Quels que soient le sexe, l’âge, la position sociale, le style, l’indépendance d’esprit, on fanfaronne rarement sur l’air de « si ça me plaît à moi, c’est le principal ». On hésite à se moquer de l’avis de son homme. Quand il y a hésitation, c’est lui qui a le mot final.

J’veux du rouge !

© Thierry Lebraly pour Ba&sh

Ariko me réclame du rouge. Chronicité, j’en veux aussi. Avec le camel, c’est « ze » couleur de la saison. Ça tombe bien, les feuilles commencent à rougir.

Le rouge met de bonne humeur et enflamme les joues. « A un piment, ajoutez des ailes : une libellule rouge ! » a écrit le poète japonais Matsuo Bashô. Oui, le rouge rend canaille.

Hop, j’organise ma penderie

© Anoush Abrar & Aimée Hoving for Fashion Magazine

Minute Papillonne ! Avant d’organiser, il faut trier. Prenez rendez-vous avec vous-même dans votre agenda électronique : il va y avoir du boulot.

Vous faites quoi ce week-end ?

Non, vous n’en aurez pas terminé en deux heures. Préparez-vous mentalement à une grosse demi-journée de travail. Minimum. Mais après, vous serez telllllllement fière de vous….

Je peux (encore) la veste en jean ?

Il y a quinze ans, je trimballais ma veste Wrangler sur tous les pavés. La vraie. D’un beau bleu jean profond. Jusqu’au jour où je suis passée à autre chose. Ce truc d’étudiante, c’était plus pour moi. Je l’ai donnée. A qui ? Impossible de me le rappeler (j’ai rempli pas mal de penderies de copines ces dernières années).

Aujourd’hui, je la re-veux !

1, 2, 3… abracadabra !

© Tara Jarmon

Et hop, une wish-list d’automne !… Oh comme c’est original. Tant pis. Même si mon métier me pousse à fréquenter les boutiques, je suis rarement rassasiée. En plus, on m’a déjà donnée l’occasion de réfléchir à ma liste de souhaits. Sous l’intitulé « je prends », j’avais glissé du costume rouge Stella Mc Cartney, slim en cuir Hermès, robe Alexander Wang, ensemble écossais Herchcovitch…

Beaucoup de rêves inabordables qui vont m’inspirer tout l’automne.

Je fais quoi de mes grosses fesses ?

Alexia Silvagni pour Elle France

Après mon billet « je fais quoi de mes gros seins », G m’a écrit ce petit mot : « Et mes grosses fesses, j’en fais quoi ? ». Ma petite G, tu exagères. C’est si féminin de se plaindre de son popotin. D’ailleurs, vous avez été nombreuses à me le réclamer ce billet !

Certes, on n’a plus des mini fesses d’adolescente depuis un bail. Et alors ? Le corps bouge. Il est vivant ! Bon, d’accord, on a le droit de râler. Un peu.

La mode équitable, ça gratte ?!

Mayalalune

Ma première rencontre avec la mode bio, c’était il y a 5 ou 6 ans : un pyjama chez Nature & Découvertes.

Depuis, la green fashion est montée sur les podiums chic. Depuis, j’ai compris que la mode équitable ne se trouve pas dans les boutiques bio entre un sac de graines de courge et des boules pour laver le linge sans lessive. Et que la création éthique n’est pas synonyme de t-shirt mal coupé et de pulls qui grattouillent.

Deux filles engagées

Laurence & Ludivine : les demoiselles Sarong

Il y a des histoires qui font rêver. 2008 : Laurence, la mini trentaine, s’ennuie dans le marketing. Elle prend un congé sans solde et part un an en mission humanitaire au Cambodge. Elle apprend quelques mots de khmer et se prend d’amour pour le sarong, le tissu traditionnel fleuri.

Elle dessine des vêtements que des petites mains lui confectionnent. « Et si je créais ma marque ? » se surprend-t-elle à rêver.

Mon premier dîner avec Lui. Je mets quoi ?

"Je crois que je vais aller me changer" ©Terry Gates

« J’ai complètement foiré mon rendez-vous, s’affole mon amie S qui, à 39 ans, n’en est pas à son premier dîner galant. J’en ai fait trop. J’aurais pas dû mettre cette robe fendue. Avec mes talons, en plus ! Il a trop senti que je voulais lui sauter dessus. »

Aïe ! Lorsque Dimitri Leplubodulicé nous invitait à visiter sa chambre pour nous montrer ses 45 tours, le dress code était simple. Tout le monde en jean. Et basta.